Tout savoir sur le comptage du chauffage

En dépit des avancées notables réalisées, la transition énergétique reste un défi majeur en France. Une dynamique nouvelle a vu le jour ces dernières années pour réguler les dépenses énergétiques des ménages. Le chauffage étant le principal point de dépense d’énergie, une nouvelle réglementation l’entoure.

Le comptage du chauffage est désormais la norme. Des principes l’entourent des exigences précises sont imposées aux syndics de copropriété. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le comptage du chauffage.

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Comptage de chauffage : définition, objectif, habitations concernées et exceptions

Le comptage de chauffage est une opération qui concerne les logements collectifs. Il s’agit d’une reforme qui vise en premier lieu les copropriétés. Un outil spécifique comme un compteur calorifique est utilisé pour décompter la consommation du chauffage dans chaque ménage.

Les habitants de la copropriété n’assurent donc plus la totalité de la consommation collective. Chacun couvre sa part de dépense et profite mieux de ses efforts de réduction de consommation énergétique.

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Le comptage de chauffage vise un objectif d’équité dans la répartition des charges énergétiques au sein des maisons collectives. C’est une réforme obligatoire dont les principes s’imposent aux maisons collectives. Les syndics de copropriété sont tenus de respecter la réforme sous peine de sanctions.

Il convient de préciser que quelques habitations collectives sont exemptées par la réforme. On les regroupe au sein de 4 classes. On retrouve en premier les habitations collectives sans chauffage collectif. Les bâtiments où il est impossible d’installer des outils de décomptage sont également concernés.

La troisième catégorie d’exemption concerne les habitations dans la consommation collective n’atteint pas 80 KW/h par mois sur 2 années. Pour finir, les bâtiments où la mise en place de cette reforme ne présente aucune rentabilité sont aussi exemptés.

Quels sont les principes du comptage du chauffage ?

Pour mettre en œuvre le comptage de chauffage, des outils spécifiques sont indispensables. Un compteur de calories est installé sur la boucle de chauffage de la maison collective. On l’appelle également compteur d’énergie thermique. Ils permettent de connaître la consommation énergétique du bâtiment.

Sur les radiateurs des appartements de la maison collective, des répartiteurs de frais de chauffage sont installés. Ce sont des outils performants de décomptage. C’est grâce à eux que la consommation énergétique de chaque ménage peut être relevée.

Mieux, les approches innovantes et les solutions numériques permettent d’automatiser le suivi de la consommation énergétique. Les consommations peuvent ainsi être suivie en ligne. Une fois les charges d’énergies du logement connues, une répartition est réalisée. L’ensemble des habitants assure les 30 % de la dépense. Ce sont les 70 % restants qui sont réglés suivant la consommation de chacun.

Que retenir des avantages du comptage de chauffage ?

Rendu obligatoire depuis 2020, le comptage de chauffage offre de nombreux avantages. Il favorise la transition énergétique vers la croissance verte en incitant les ménages à adopter de bonnes habitudes. Les efforts de limitation de consommation énergétique sont donc plus conséquents.

Mieux encore, les ménages qui adoptent une énergie verte et réalise de faibles consommations peuvent faire de grandes économies. Les maisons collectives, à l’instar des copropriétés dépensent d’ailleurs de moins en moins en chauffage et en énergie.

Comment fonctionne un système de comptage de chauffage ?

Le comptage du chauffage est une méthode de mesure des consommations énergétiques des logements collectifs. Pour qu’il soit efficace, il faut tout d’abord installer des compteurs individuels dans chaque appartement.

Cela permet ensuite aux habitants de mesurer leur propre consommation et donc, à terme, d’adapter leurs comportements pour réaliser des économies substantielles.

Les données recueillies sont ensuite centralisées par le gestionnaire ou le syndic qui effectue les relevés et calcule la facturation en fonction du nombre de kWh consommés par chacun. Les coûts peuvent ainsi être répartis équitablement entre tous les habitants selon leur niveau réel de consommation.

La mise en place d’un tel dispositif est très simple : elle se fait grâce à l’installation d’une sonde directement sur le circuit hydraulique. Ces sondes vont alors transmettre toutes les informations nécessaires au calcul précis des dépenses énergétiques via une plateforme centrale accessible depuis n’importe quel terminal connecté à internet.

Les différents types de compteurs de chauffage et leur installation

Les différents types de compteurs de chauffage et leur installation

Il existe plusieurs types de compteurs pour le comptage du chauffage. Le choix dépendra notamment des caractéristiques techniques du système à installer, mais aussi de l’objectif recherché.

Le compteur d’énergie thermique (ou CET) est un dispositif très courant dans les immeubles collectifs. Il mesure la quantité totale d’énergie consommée par un logement ou une partie commune en prenant en compte la température ambiante intérieure et extérieure ainsi que le débit d’eau chaude circulant dans les radiateurs.

Le compteur calorimétrique, quant à lui, permet une mesure plus fine : il prend en compte uniquement la chaleur produite au niveau du radiateur installé dans chaque appartement. Cela offre une précision accrue sur les dépenses énergétiques réelles effectuées par chaque occupant.

On trouve aussi des systèmes permettant un suivi global des installations tels que le capteur volumétrique qui calcule la quantité d’eau consommée par jour ou encore le compteur individuel qui prend directement en charge l’enregistrement des données relatives à la consommation électrique globale pour chaque foyer.

L’installation peut être réalisée soit lors de travaux neufs soit sur un bâtiment déjà existant grâce à l’intervention d’un professionnel qualifié. Il faut respecter certaines normes afin que l’installation se fasse conformément aux exigences réglementaires actuelles.